
Nicolas sarkozy et treize autres accusés sont devant le juge ce mercredi dans l’affaire dite « Bygmalion ».
L’ancien président français condamné dans une affaire précédente encourt une peine d’un an de prison et 3.750 euros d’amende pour le financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012.
L’enquête décrit une campagne qui se voulait d’abord « éclair » pour le président sortant, seuls une quinzaine de meetings prévus, dont trois ou quatre grands rassemblements. Mais la machine s’emballe : « moyens techniques les plus en pointe » pour la scène, le son et l’éclairage, « mise en scène grandiose et millimétrée » pour les grands meetings… Le montant des dépenses n’en finit plus de grimper.
Dans ce procès les partisans de Sarkozy et ceux de Jean-François Copé se rejettent mutuellement la responsabilité de la fraude. Jérôme Lavrilleux (à l’époque également directeur de cabinet du patron de l’UMP Jean-François Copé) est le seul au parti ,devenu Les Républicains à avoir reconnu les faits.
Le procès qui s’est ouvert à 13h 30 pourrait toutefois être renvoyé à une date ultérieure en raison de l’état de santé de l’avocat d’un des prévenus Jérôme Lavrilleux, hospitalisé pour cause de Covid-19.
Nicolas Sarkozy a été condamné, lundi 1er mars, à trois ans de prison, dont un ferme, pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite “des écoutes”.
Affaire des “écoutes” : Nicolas Sarkozy condamné à trois ans de prison, dont un ferme